mercredi

lundi 19 mai

Pluie torrentielle pendant la nuit, impressionnant vacarme, agréable d’avoir un toit, même si le notre était en paille ça suffit. Quand on croit que la pluie est à son maximum, elle redouble ! Il y a une accalmie pour le petit déj, mais au moment de prendre la moto ça repart de plus belle. Ca n’a heureusement pas duré donc on se lance. Belle route jusque Besakhik, le plus grand temple de Bali. C’est joli, beaucoup de tours aux chapeaux de paille, plus y’en a plus c’est pour les gens importants. L’architecture générale est rarement impressionnante, sans grands monuments. Les statues sont habillées de sarongs elles aussi, et tiennent quand elles le peuvent des offrandes. On veut nous imposer un gardien du temple car il y a une cérémonie spéciale, c’est bidon, ni plus ni moins qu’un guide officieux venu soutirer de l’argent aux touristes. Faut être persuasif pour visiter seul. Y’a réellement des cérémonies, mais c’est tous les jours ici, et on est accepté sans soucis à partir du moment où on est respectueux. On repart vers le lac Batur, la route traverse des forêts, ça change. Et là alors que tout était calme, même plutôt désertique, on tombe sur un gros centre touristique, avec bus, restos énormes impersonnels, vendeurs agressifs, … bref un site abîmé et gâché par le tourisme de masse, dommage car c’était joli au départ. On mange là, et comme prévu, déception, on n’a pas fait long feu. On retourne directement à l’hôtel où nous attend une voiture qui nous emmènera à Sanur, une station balnéaire au sud de l’île. Notre chauffeur ne parle pas du tout anglais, tant pis. Le but de cette étape est de partir dès le lendemain matin sur l’île voisine de Nusa Lembongan. Notre hôtel est le plus proche de l’embarcadère, mais la chambre est moyenne. Y’a beaucoup de touristes, mais principalement des locaux, et c’est relativement calme pour une station balnéaire de cette taille. On part le long de la plage, on doit chercher un café Internet digne de ce nom. On marche, on longe des hôtels parfois très chouettes, souvent vides et d’autres à moitié abandonnés, on marche encore, pas moyen de rejoindre la route principale, aucun passage n’ayant été prévu… C’est vraiment très mal foutu, après deux ou trois kilomètres, on se décide à traverser un hôtel désert et on trouve un café. On organise au passage la location d’une voiture pour le surlendemain dans une petite agence de rue. L’atmosphère de la ville est étrange, c’est tout calme malgré une infrastructure très développée et une capacité d’accueil énorme. Le resto est quasiment vide, et le soir on a presque un concert de reggae privé dans un café du bord de mer.

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